Valérie d’André met en bouteille le parfum de son enfance, un mélange d’oliviers, de thym et d’orages d’été.
“Les bouquets de cistes pourpres ou blancs chamarraient la rauque garrigue que les lavandes embaumaient” écrivait André gide en 1926. Un domaine familial, des oliviers, des fleurs et des ancêtres aventuriers. Il n’en fallait pas plus a Valérie d’André pour avoir envie de raconter son enfance. C’est à travers le parfum sous la marque Heloïse de V qu’elle a choisi d’évoquer Aubussargues. L’odeur des figues, du thym, du romarin et de la lavande. Celle de la nature chauffée à blanc par le soleil du sud ou arrosée par un orage soudain et rapide. Souverain pour redonner de l’énergie aux plantes.
Au trois héros
Tel le génie d’Aladdin sortie d’une lampe, l’association du tabac blond, du vétiver et de l’anis redonne vie à Balthazar un député de la constituante. Ceux de de la violette et de l’iris viennent contrarier le patchouli et les muscs blancs. Un jus qui évoque la partie russe de la famille sous le traits de Michèle une arrière petit fille de la reine de Suède et une amie des arts. Héloïse troisième personnage complète ce trio. Une joueuse de cithare tombée amoureuse d’un arrière grand-père venu fonder la première école militaire à Lima. Une histoire follement romantique qui méritait bien d’associer les roses du Pérou, la cardamome et la bergamote. Le flacons sont aussi chics et raffinés que les histoires. Reste ensuite à choisir celles que vous préférez.
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