Les Parisiennes, nommées ainsi par Marcel Dassault le patron du magazine Jour de France ont commencées leur carrière en 1951. Plus de 50 ans après leur première apparition, les demoiselles de Kiraz sont toujours aussi actuelles. Mais quel est secret de leur longévité ? Une silhouette reconnaissable entre toutes, taille microscopique, chevilles fines, cheveux longs ou mi-longs et les jambes d’Adriana Karembeu.
Totalement Vintage Les Parisiennes des années 70 et 80 sont habillées avec les « must » de l’été 2008 : combinaison à rayures transat, micro robe à grosses fleurs, top à décolleté bateau, gilet à la Grâce Kelly, lunette style Ray Ban et cabas à rayures bayadères. Leurs vêtements sortent tout droit du rayon créateur de chez H&M ou du catalogue d’été des Trois Suisses.
Indispensable, les légendes ajoutent aux dessins la phrase qui révèle le caractère bien trempé de nos belles sur papier glacé. Line et ses copines sont caustiques sans jamais être méchantes, de mauvaise foi et ravies de l’être, un brin chipies, mais avec modération. Elles essayent tous les produits de beauté qui permettent d’effacer les rides en quinze jours. Fondues de shopping et obsédées par leurs silhouettes pourtant filiformes, elles avalent des tonnes de Canderel pour pouvoir se gaver sans retenue d’éclair au chocolat. Sans oublier qu’elles sont à la recherche du fiancé idéal : riche, beau, drôle et intelligent, évidemment.
C’est grâce à elles que nous avons appris la phrase intemporelle qui signe une rupture en bonne et dû forme : « Il faut accorder nos violons maman, s’il te demande pourquoi je le quitte, tu dis « parce que. »
Des filles 100% filles, des copines avec lesquelles on pourrait, ainsi que le disait si bien Elie Kakou, « chuchoter et papoter » pendant de longues heures autour d’une tasse de thé. La rétrospective Kiraz se déguste comme une bulle de champagne.
Exposition « Les Parisiennes de Kiraz » du 14 mai au 21 septembre. Musée Carnavalet 23 rue de Sévigné 75003 Paris – Téléphone 01 44 59 58 58. Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h. Plein tarif 5 euros.
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