Ceux qui n’étaient pas nés dans les années soixante vont les adorer. Ceux qui sont nés dans les années soixante vont les collectionner. Les filles, furieuses que ce ne soit pas pour elles, vont sûrement les faucher à leurs mecs. Les fous de vintage vont se précipiter pour acheter les cinq modèles disponibles, les ranger précieusement, et surtout ne pas les porter. Ceux qui prévoient d’adopter pour cet hiver la coiffure des quatre de Liverpool ne pourront pas s’en passer.
Ceux qui rient à leurs blagues de potaches : « Ringo, êtes-vous des Mods ou des Rockers ? Personnellement, je suis un moqueur » ; « Comment avez-vous trouvé l’Amérique ? En tournant à gauche au Groenland ! » vont sûrement les offrir à leur mère. Et, je ne serais pas surprise si Harry et William exigent d’avoir le collection complète au pied du sapin. Il faut dire que cent quatre vingt cinq euros pour posséder les pochettes des cinq plus grands albums des Beatles c’est un investissement très intelligent.
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