Tout savoir sur le potiron…

Bientôt Halloween et la fête du potiron. Les couleurs, les formes et les saveurs faciles à marier du potiron invitent à la fantaisie et à la créativité culinaire. Il assure aux gourmets une transition tout en douceur des beaux jours vers les frimas. Introduit sur le vieux continent au cours du XVIème siècle, ce légume tire son nom du mot grec « pepon » (large melon). Traduit en France par « pompon », il deviendra finalement « potiron ».

La famille des cucurbitacées compte de très nombreux représentants parmi lesquels les citrouilles (principalement destinées à l’alimentation animale) et les potirons, qui appartiennent à deux espèces différentes. Il existe un certain nombre de potirons distincts les uns des autres, que l’on regroupe en trois sortes de produits :
- les potirons : gros fruits côtelés, rouges ou orangés, dont la variété la plus connue est le « Rouge vif d’Etampes », à la chair orangée aqueuse ;
- les potimarrons : le fruit, piriforme, est de couleur rouge brique. Sa chair jaune et farineuse évoque le goût de la châtaigne, d’où son nom au XIXème siècle de « courge châtaigne » ;
- le giraumon : sa forme et ses couleurs très particulières lui valent le surnom de « potiron turban » ou « potiron bonnet turc » : la partie inférieure hémisphérique porte une sorte de calotte à trois bosses, dont elle est séparée par un liseré liégeux. Gris ou vert, le giraumon peut être aussi bariolé de rouge, de vert, de blanc. Sa chair est ferme, sucrée et farineuse.

Très léger en calories, le potiron est en revanche concentré en micronutriments : sa densité nutritionnelle élevée en fait un légume à consommer régulièrement, en prévention des cancers et des maladies cardio-vasculaires. On notera sa richesse en B-carotène : il suffit d’une portion de 150 grammes pour en couvrir les besoins quotidiens. Il est également intéressant pour son apport en fibres douces (pectines). Le potiron se conservera entier plusieurs mois dans un endroit frais, sec et aéré, mais pas plus de 48 heures s’il est coupé en quartiers, que l’on enveloppera dans un film alimentaire. Le potiron cuit et réduit en purée se congèle très bien.

Cuisiné en soupe, le potiron ne nécessitera pas d’épluchage, à condition que son écorce ne soit pas trop coriace. Il suffira de le couper en quartiers, puis en cubes : sa peau s’assouplira en cours de cuisson et pourra être mixée sans problème. Râpé, le potiron entrera dans la confection d’une salade de crudités originale, ou de délicieuses croquettes (lié avec jaunes d’oeufs et assaisonné à volonté). Version sucrée, il est idéal pour les tartes, flans, cakes, et même confitures (en association avec citron, orange, noix de coco, gingembre…). Quant à ses pépins, ils agrémenteront une salade ou feront d’excellents amuse-gueule à l’heure de l’apéritif : nettoyés et séchés toute une nuit sur une plaque, ils seront ensuite enfournés à 150 degrés jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés. Saler à la sortie du four.

Il n’y a rien à jeter dans le potiron : non seulement sa chair est un vrai délice, mais sa « carcasse » entière deviendra une soupière improvisée (le chapeau du potiron évidé servira de couvercle), un sceau à glace (le fond sera tapissé de papier aluminium), ou encore un saladier… Et si vous êtes sur une île déserte et un peu « bricoleur », il se transformera en maracas, tambour, flûte (pour charmer les serpents), gourde, bol, passoire, ou louche…

Source : AP.

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